Repêchage
Tour
-

Repêchage mondial : Le Danois Nielsen mise sur son expérience

TORONTO – Alors que Steven Nielsen continue de s’entraîner et de se préparer dans le but d’effectuer un éventuel voyage en Amérique du Nord pour jouer au football, il est étonnamment à l’aise avec ce qui l’attend.

Quand il s’agit de voyager pour poursuivre son rêve de jouer au football, le bloqueur de six pieds, huit pouces et 323 livres originaire du Danemark possède beaucoup d’expérience.

Il a connu le football grâce à son frère ainé, lui aussi un joueur de ligne offensive. Quand il a commencé à s’intéresser sérieusement au sport à l’adolescence, il voulait affronter la meilleure compétition possible. Il a donc fait ses valises et a déménagé à La Porte, en Indiana, où il a joué deux ans pour l’école secondaire La Lumiere High School.

« Ç’a été difficile au début, juste le fait d’être loin de mes parents », a dit Nielsen. « Je crois que n’importe quel jeune de 18 ans sera toujours un peu dépendant de ses parents. Donc la partie la plus difficile de la transition, pour moi, fut l’aspect social, le fait d’être loin de ma famille. Puis, il y a eu la langue. Je parlais l’anglais, mais pas aussi bien que maintenant. Alors c’est assurément quelque chose à laquelle j’ai dû m’habituer. »

« Puis il y a eu le niveau de football, évidemment. Au Danemark, on s’entraînait deux fois par semaine. À l’école secondaire La Lumiere, nous nous entraînions tous les jours, et nous soulevions des poids le matin. Ç’a m’a aidé à avoir une meilleure transition vers l’université. Le saut n’a pas été trop important entre l’école secondaire et l’université. Ç’aurait été démesuré si j’étais passé directement du Danemark à l’université. »

L’expérience de Nielsen au football américain devrait aider son aisance et sa position au sein des repêchages simulés des équipes de la LCF, alors que celles-ci se préparent en vue du repêchage mondial de ce jeudi. Il a assez bien joué à l’école secondaire en Indiana pour obtenir plusieurs offres afin de poursuivre sa carrière à l’université.

Il a choisi l’Université Eastern Michigan et a finalement disputé 49 parties pour les Eagles, dont 39 comme partant. Il a participé à trois matchs de championnat, ou Bowls, (Bahamas en 2016, Camellia en 2018 et Quick Lane en 2019), et il a aidé l’Université Eastern Michigan à battre trois fois de suite des équipes du Power Five – Rutgers en 2017, Purdue en 2019 et Illinois en 2019. Il a été élu au sein de MAC Distinguished Scholar Athlete et il a été nommé sur l’équipe d’étoiles All-MAC Academic à deux reprises.

À la suite de son passage à l’université, Nielsen a passé du temps avec les Jaguars de Jacksonville, concluant une entente en tant que joueur autonome non repêché vers la fin du mois d’avril 2020. L’équipe l’a libéré quelques mois plus tard, en août, mais Nielsen avait goûté au football chez les professionnels, et il en voulait encore. S’il est repêché, il se présentera au camp d’entraînement d’une équipe à la suite d’un parcours assez similaire à celui de nombreux Américains qui chercheront eux aussi à obtenir un poste au sein de la formation.

« Le fait que j’ai joué au football universitaire dans la Division 1 me donnera un avantage », a-t-il dit. « J’affronterai dans la LCF certains joueurs que j’aurai déjà affrontés à l’université. Alors je sais ce qu’il faut, et je sais à quel point il faut travailler dur. »

« J’ai l’expérience d’un partant de trois ans et d’un joueur ayant disputé quatre saisons dans un programme de la Division 1. Ça me donnera assurément un avantage, et ça me permettra de connaître une transition plus douce dans la LCF. »

Après avoir quitté le Danemark pour terminer son éducation secondaire en Indiana, Nielsen est devenu un partant pendant trois saisons avec l’Université Eastern Michigan. Il espère qu’il aura la chance de revenir en Amérique du Nord en tant que choix lors du repêchage mondial de la LCF (Eastern Michigan Athletics)

Nielsen a récemment soumis ses résultats dans le cadre du camp d’évaluation mondial virtuel de la LCF, et il semble avoir bien fait. Il a réussi 26 répétitions au développé couché, il a effectué un bond de huit pieds et 3,25 pouces au saut horizontal, et il a obtenu des chronos de 7,73 secondes à l’épreuve 3-cônes, de 4,67 secondes au test des changements de direction et de 5,43 secondes au sprint sur 40 verges. Il s’est dit heureux de ses résultats, surtout ceux des tests de course, puisque bien qu’il ait gagné quelque 30 livres en s’entraînant au cours de la dernière année, il a réussi de meilleurs temps dans presque tous les tests qu’il avait aussi effectués lors de son Pro Day à l’Université Eastern Michigan en 2020.

« Je me sentais un peu trop léger lorsque j’étais à 286 livres », a-t-il dit. « Je voulais prouver que je pouvais prendre du poids et continuer de bouger de la même manière. »

L’expérience de cette année a été bien différente que celles de tous les autres camps d’évaluation auxquels il a pris part, alors qu’il a dû s’assurer que tout s’enregistrait correctement.

« Ç’a été difficile, mais intéressant en même temps », a-t-il dit. « Ç’a assurément été un défi, mais ça en est un que j’ai aimé relever, et, comme je l’ai déjà dit, je pense que j’ai plutôt bien fait. Je suis heureux des résultats. »

Nielsen attend impatiemment le repêchage de jeudi. Il a étudié la LCF et connaît les différences entre les footballs américain et canadien et les défis qui accompagnent le fait de jouer à une verge de ses adversaires en évoluant sur la ligne offensive. Mais, comme le camp d’évaluation de cette année, il s’agit d’un défi qu’il est heureux de relever. Après avoir connu l’une des bonnes performances du camp d’évaluation virtuel, il espère que son nom sera nommé rapidement le 15 avril.

D’après un article de Chris O’Leary publié sur CFL.ca.