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27 avril 2023

Lions : Rhymes veut atteindre de nouveaux sommets en 2023

BCLions.com

TORONTO – Quand on y pense, la saison 2022 de Dominique Rhymes a été encore plus remarquable qu’à première vue.

Le receveur des Lions de la Colombie-Britannique a terminé au deuxième rang de la Ligue canadienne de football (LCF) pour les verges sur des réceptions, avec 1401 en 85 attrapés. Il a marqué 11 touchés. Il a été nommé au sein de l’équipe d’étoiles de la LCF. Il a accompli tout cela en amorçant la campagne après avoir été relativement inactif pendant une bonne partie de la saison morte. Du moins, il a été loin d’être aussi actif qu’il aurait aimé l’être, soignant une fracture à un pied subie au cours de la saison 2021.

« Je ne faisais que m’assoir », a confié le joueur de 29 ans. « Mais cette saison morte, j’étais en parfaite santé, donc je me suis donné à fond. »

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Eh bien. S’il est parvenu à connaître une campagne de 1400 verges sur des réceptions et à cumuler une multitude d’attrapés spectaculaire avec peu de préparation au cours de l’entre-saison, que pourrait nous réserver Dominique Rhymes en 2023? Surtout qu’il est un joueur au talent aussi évident, mais qui sent constamment, néanmoins, le besoin de faire ses preuves.

« Je veux faire partie de la conversation lorsqu’on discute des meilleurs du circuit », a dit Rhymes. « C’est donc ce que j’essaie de prouver chaque année. Que je suis le meilleur receveur sur le terrain. »

Rhymes croit-il qu’il soit en mesure d’atteindre le plateau des 2000 verges sur des réceptions, un exploit qui n’a été accompli que trois fois dans la LCF (Terry Greer, 1983, Allen Pitts, 1994, Derrell Mitchell, 1998). Pourrait-il y parvenir?

« Un receveur de 2000 verges? Ce serait incroyable », répond-il. Mais il déplace rapidement l’attention vers le groupe de receveurs de la Colombie-Britannique dans son ensemble, voyant une possibilité alléchante. « Mais je préférerais que nous comptions sur trois receveurs comptant 1300 verges sur des réceptions chacun. Je pense que c’est plus impressionnant. »

La saison dernière, Keon Hatcher a terminé deuxième chez les Lions avec 1043 verges sur des réceptions. Lucky Whitehead a pris le troisième du club, franchissant lui aussi le cap des 1000 verges sur des réceptions (1011). Les Lions semblent ainsi compter sur trois joueurs capables d’atteindre l’objectif magique de 1300 verges chacun de Rhymes. D’ailleurs, le principal intéressé croit que ça va arriver.

« Lucky va dépasser de beaucoup sa propre marque 1000 verges, et Hatch va faire de même. Et nous allons écraser la compétition. »

Rhymes estime qu’il s’agit d’un objectif réaliste en partie grâce au quart-arrière Vernon Adams Jr., qui, plutôt que de se joindre à la formation à la mi-saison et de devoir s’adapter à la volée comme il l’a fait l’an dernier, a maintenant eu le temps d’absorber complètement le livre de jeux des Lions. Et les entraîneurs de la Colombie-Britannique ont eu le temps de concevoir des schémas qui conviendront au vétéran quart-arrière.

« Le simple fait de compter sur VA et de lui avoir donné toute une saison morte pour être au même niveau que nous », a dit Rhymes. « Il va avoir une sacrée bonne saison. Voire sa meilleure saison. Nous sommes super fébriles. »

Rhymes a passé la dernière saison morte à Ottawa, dans la ville où il a fait ses débuts dans la LCF, jouant pendant trois ans avec le ROUGE et NOIR avant de signer un contrat avec les Lions à la suite de la saison 2019. Sa fiancée, MacKenzie, est originaire de la capitale fédérale. Rhymes a donc maintenant passé deux saisons complètes là-bas, plutôt que de retourner dans sa ville natale de Miami, en Floride.

Si sa saison morte de l’an dernier a été calme, la plus récente ne l’a pas été, et il a utilisé son lieu de résidence à son avantage, organisant des séances d’entraînement deux fois par semaine avec les quarts-arrière du ROUGE et NOIR Jeremiah Masoli et Nick Arbuckle.

Lorsque Rhymes a quitté Ottawa pour la Colombie-Britannique, il a emporté avec lui toute sa motivation. Pas entièrement satisfait de savoir que sa saison de 1000 verges sur des réceptions en 2019 lui avait permis d’obtenir le statut de joueur autonome de premier plan, Rhymes en voulait plus. Une saison perdue en raison de la pandémie de COVID-19 et une campagne écourtée en raison d’une blessure en 2021 (28 attrapés pour 411 verges en huit matchs) lui ont fait sentir qu’il avait été un peu oublié. C’est ce sentiment qui l’a poussé, dit-il, vers sa sensationnelle saison en 2022.

Dominique Rhymes cherchera à connaître une autre saison exceptionnelle en 2023, à la suite d’une formidable campagne 2022 en Colombie-Britannique (Chris Tanouye/LCF.ca)

« Je voulais prouver ma valeur à tout le monde », dit Rhymes calmement, mais avec assurance. « J’ai connu une saison de 1000 verges auparavant, à Ottawa, et je voulais y parvenir avec une autre équipe. Et montrer à tout le monde dans la LCF que je suis un receveur dominant. Lorsque vous me donnez suffisamment le ballon et des objectifs précis, je vais produire pour mon équipe. »

« Je sens que je suis le meilleur à ma position », dit-il à propos de ce qu’il doit encore prouver. « Quand il est temps de marquer des points et que vous avez besoin de cet attrapé contesté en sautant pour un touché en fin de match, quand vous avez besoin d’une grosse réception en deuxième essai, je suis le receveur qui peut faire ça. Et je sens que cette année, je vais le prouver à nouveau. »

Il pourrait être, et il peut-être bien, le meilleur receveur de la LCF. Cela, cependant, n’est qu’une possibilité pour le moment. Ce que Dominique Rhymes veut – et ce qu’il pourrait être sur le point de faire –, c’est de prouver que son nom devrait être prononcé très rapidement chaque fois que la conversation tourne autour de l’identité du receveur le plus dominant de la LCF.

« Il y a énormément de compétition pour le titre de meilleur receveur de la LCF », dit-il. « C’est de la bonne compétition, cependant. Je parle à des joueurs comme Reggie Begelton, Kenny Lawler et Geno Lewis, et je peux entendre l’ardente passion avec laquelle ils jouent. »

Il les respecte tous et a un message pour eux. « J’essaie de devenir comme vous », dit-il.

Cette phrase rapide résume parfaitement les motivations qui animent Dominique Rhymes, et elle pourrait bien l’aider à atteindre ses plus hauts sommets en 2023.

D’après une chronique de Don Landry publiée sur CFL.ca.