20 mars 2024

Camp d’évaluation : Les cinq conseils de Ben Hladik

Kevin Sousa/LCF.ca

TORONTO – Le camp d’évaluation de la Ligue canadienne de football (LCF), présenté par New Era, est enfin arrivé! Dès jeudi, Les meilleurs espoirs en vue du prochain repêchage se mettront au travail à Winnipeg, tentant d’impressionner les dépisteurs et les membres du personnel football des neuf équipes de la Ligue.

Le camp d’évaluation est une semaine cruciale pour un espoir admissible au repêchage. Une bonne performance peut propulser un joueur au sommet des tableaux de repêchage, mais une mauvaise peut tout aussi bien avoir l’effet contraire.

Ben Hladik, secondeur des Lions de la Colombie-Britannique, est bien placé pour en témoigner. Avant d’être repêché au troisième tour en 2021, il s’était distingué quelques semaines auparavant lors du camp d’évaluation. Hladik a terminé deuxième de sa classe avec 29 répétitions au développé couché et un temps de 4,66 secondes au sprint sur 40 verges; il a aussi impressionné au saut horizontal, à l’épreuve 3-cônes et au test des changements de directions.

Alors, qui de mieux pour prodiguer des conseils sur le camp d’évaluation que l’un des meilleurs secondeurs de la LCF, qui a complété cette épreuve avec brio il y a à peine trois ans?

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SE PRÉPARER SPÉCIFIQUEMENT POUR LE CAMP

Puisque les exercices mesurables du camp d’évaluation sont si spécialisés, Hladik affirme qu’il est important de bien adapter son entraînement.

« Encore et encore, lorsque nous allions sur le terrain, je travaillais sur mon sprint de 40 verges, mon test des changements de directions et mon épreuve 3-cônes », se souvient Hladik lorsque LCF.ca l’a interrogé plus tôt cette semaine. « Au gymnase, on s’est préparé pendant deux mois pour l’épreuve du développé couché. »

Comme on parle ici de disciplines aussi spécifiques qui ne sont pas toujours entièrement transférables à l’action qui se déroule sur un terrain de football, Hladik estime que son entraînement adapté au camp d’évaluation a été crucial pour ses excellents résultats.

ADOPTER UNE APPROCHE COMPLÈTE

Il était important pour Hladik d’identifier ses forces et ses faiblesses avant le camp d’évaluation. Mais cela n’était que la première étape.

« Je savais assurément que j’allais exceller au développé couché », a déclaré Hladik. « J’ai toujours eu un bon développé couché et les sauts horizontaux et verticaux ont toujours été mes points forts. »

« Mais j’ai vraiment travaillé sur ma technique de course, ce qui a vraiment aidé. Je n’avais jamais eu d’entraîneur de sprint avant de commencer à m’entraîner pour le camp d’évaluation. Il m’a vraiment aidé à améliorer mes résultats en m’entraînant spécifiquement pour le 40 verges. »

La force naturelle de Hladik dans certaines épreuves ne signifie pas pour autant qu’il les a négligées lors de sa préparation. En fait, le produit de l’Université de la Colombie-Britannique affirme qu’il était important de s’assurer que son entraînement soit aussi complet que possible.

« Nous nous sommes entrainés pour chaque épreuve de manière égale, car nous voulions être polyvalents. Dans les épreuves dans lesquelles j’étais fort, je voulais juste me dépasser encore plus. »

« Lors de ma première année à l’université, je pouvais déjà faire 20 répétitions au développé couché avec 225 livres. J’avais déjà un saut horizontal d’environ dix pieds. Je savais que j’allais être bon dans ces domaines, mais je voulais les améliorer encore plus. En continuant l’entraînement adapté au camp d’évaluation, j’ai continué à voir des améliorations et cela a vraiment porté fruit. »

S’ENTRAÎNER EN GROUPE

Ben Hladik a eu la chance de s’entraîneur aux côtés de son talentueux frère Bradley, un ailier approché/centre-arrière de l’Université de la Colombie-Britannique, en vue du camp d’évaluation de 2021 (UBC Athletics)

En plein cœur de la pandémie de la COVID-19, Hladik a participé au camp d’évaluation virtuel de 2021. Cela signifiait que sa préparation avait été différente des joueurs ayant participé au camp les années précédentes.

Il n’a pas pu se préparer dans les installations de son équipe universitaire. Il n’avait pas non plus eu la chance d’utiliser la compétition avec ses coéquipiers comme motivation. C’est pourquoi Hladik s’est tourné vers son frère cadet pour l’aider à traverser ces séances d’entraînement éprouvantes.

« Cela m’a certainement aidé mentalement d’avoir mon frère avec moi », a admis Hladik. « Quand nous courions ensemble à Vernon, nous voulions évidemment nous surpasser mutuellement avec nos temps ou faire plus de répétitions au développé couché que l’autre. »

« Ça m’a aidé qu’il soit là pour que nous puissions un peu nous concurrencer. Il était toujours là avec moi, et j’avais donc la chance de retrouver cette camaraderie à l’entraînement, comme si j’étais aux installations de mon équipe. »

NE PAS CRAINDRE D’ALLER CHERCHER DE L’AIDE

Tous les espoirs possèdent des forces et des faiblesses naturelles en ce qui concerne les disciplines du camp d’évaluation. Mais Hladik, qui a engagé un entraîneur de sprint pour l’aider avec le sprint sur 40 verges, dit que les joueurs ne devraient pas craindre d’aller chercher de l’aide extérieure pour améliorer les compétences dont ils ont besoin.

« C’est une chose différente de courir sur un terrain de football que de faire un sprint sur 40 verges. Vous n’allez pas vraiment courir 40 verges consécutives sur un terrain de football, à moins de vous échapper en tant que receveur. Donc, en tant que secondeur, ça m’a certainement aidé d’avoir un entraîneur de sprint pour m’apprendre à courir correctement le sprint sur 40 verges »

PRENDRE LE CAMP D’ÉVALUATION AU SÉRIEUX

Le conseil le plus simple transmis par Hladik était d’aborder le camp d’évaluation avec sérieux. Après tout, c’est la dernière étape pour les espoirs avant le repêchage et leur dernière chance de laisser une impression durable.

« Surtout, avec le fait de ne pas avoir joué ma quatrième année (à l’Université de la Colombie-Britannique), j’ai pris le camp d’évaluation très au sérieux. C’était un peu ma chance de prouver que j’étais toujours en forme et prêt à jouer au football. Si tu ne prends pas cela au sérieux, tu vas te faire éclipser sur le terrain et ce n’est pas l’impression que tu veux laisser. »

D’après une chronique de Pat Steinberg publiée sur CFL.ca.