1 mai 2024

Ottawa occupe une place particulière dans le cœur de Dominique Rhymes

Dave Chidley/CFL.ca

TORONTO – Dominique Rhymes aurait peut-être intérêt à se chercher un emploi en marketing pour la ville d’Ottawa.

Le natif de Miami, en Floride, est sans l’ombre d’un doute en amour avec sa ville adoptive et tient à tout prix à ramener la Coupe Grey dans la capitale nationale pendant son deuxième séjour avec le ROUGE et NOIR.

LCF.ca s’est entretenu avec le loquace receveur pour discuter de divers sujets, des touchés jusqu’aux tacos, en passant par ses options d’après-carrière.

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Q : C’est comment de porter l’uniforme du ROUGE et NOIR d’Ottawa?
R : C’est tout pour moi, je ressens tellement de fierté. Je suis de retour à la maison, je vais jouer devant famille et amis. Je suis heureux d’être de retour dans la ville où j’ai entamé ma carrière.

Q : Tu as choisi de signer un contrat avec Ottawa, pourquoi?
R : Pourquoi pas? Ottawa est une superbe ville qui possède une longue histoire de football et plusieurs championnats de la Coupe Grey. C’est l’endroit parfait pour moi. J’ai joué pour Coach Dyce quand il était entraineur des unités spéciales. C’est un bon gars, pour qui j’ai envie de jouer, et le club a de très bons joueurs. Les astres étaient alignés.

Q : Comment envisages-tu de jouer avec Dru Brown au poste de quart-arrière?
R : J’ai hâte. Dru possède une excellente expérience. Il était derrière Zach Collaros à Winnipeg pendant quelques années. Il a pu apprendre auprès d’un quart-arrière élite. Quand il a eu la chance de jouer, il a démontré qu’il possédait tous les atouts pour être un partant dans cette ligue. Il a démontré qu’il pouvait réaliser des gros jeux. Il est jeune et affamé, et je veux l’aider à continuer à s’améliorer. Je veux faire ma part.

Q : Comment un gars de Miami survit-il aux hivers à Ottawa?
R : Ma fiancé est native d’Ottawa, donc je considère cette ville comme ma maison. C’est l’endroit où je veux élever mes enfants. Ottawa occupe une place spéciale dans mon cœur. J’ai dû m’adapter. J’ai l’impression que mon corps s’est habitué aux températures froides, et la météo a été clémente dans les dernières années. Mais je ne sais pas si c’est de la chance ou le réchauffement climatique; c’est un autre sujet. Je survis. Je survis et j’excelle.

Q : Personnellement, comment penses-tu que tu peux t’améliorer cette année?
R : Je peux m’améliorer dans toutes les facettes du jeu. Marquer plus de touchés. Attraper plus de passes. Obtenir plus de verges. Je veux m’améliorer en tant que receveur et en tant que joueur de football. C’est toujours moi contre moi-même. Je veux toujours être la meilleure version de moi-même et aspirer à l’excellence.

Jimmy Jeong/LCF.ca

Q : Quel a été ton premier emploi?
R : Je travaillais dans un lave-auto, je devais avoir 12 ou 13 ans. Je lavais quelques autos et je recevais 30 dollars pour la journée. On lavait des autos, on chantait, on dansait. Il faisait chaud durant l’été où je travaillais là-bas, mais c’était plaisant.

Q : À part le football, quel est ton emploi de rêve?
R : Mon emploi de rêve est d’être pompier. J’ai reçu la bourse d’études pour devenir pompier de l’Association des joueurs de la LCF, donc je vais être en mesure de réaliser mon rêve une fois ma carrière terminée.

Q : Quelle est la recette d’une bonne célébration de touché?
R : Il y a plusieurs éléments. Tu dois en avoir une personnelle, mais qui saura rejoindre les gens autour. Puis tu dois en avoir une de groupe, où tu danses et tu célèbres avec tes coéquipiers. Celles-là sont mes préférées. Tout le monde a du plaisir et c’est une bonne source de motivation.

Q : Tu es un amateur de nourriture. Quel est ton restaurant favori au Canada?
R : Je dirais le Pawn Shop. C’est un restaurant à tacos à Vancouver, sur la rue Granville. Ils font les meilleurs tacos que j’aie eu la chance de manger. Je pourrais surement en manger 10. Ils sont incroyables.

Q : Qui est le joueur le plus drôle que tu as côtoyé dans la LCF?
R : Trop difficile à dire!

Q : Vraiment, je t’ai pris de court?
R : Eh bien, quand je suis arrivé dans la Ligue, avec Ottawa, je dirais que William Powell et Jonathan Rose étaient très drôles. Et puis, à Vancouver, je dois y aller avec Lucky Whithead et Alexander Hollins. J’ai joué avec beaucoup de gars drôles.

Q : Tu as attrapé beaucoup de ballons dans ta vie. Quel attrapé a été ton plus mémorable?
R : Mon premier touché; ça s’est passé à Winnipeg. Oui, mon premier touché dans la LCF, qui été aussi mon premier touché professionnel. Ça m’a permis de croire que je pourrais être un bon joueur au niveau professionnel. Ça m’a aidé à devenir qui je suis aujourd’hui.

D’après une entrevue de Vicki Hall publiée sur CFL.ca.