5 avril 2024

Quel club exclu des éliminatoires a le plus de choses à prouver en 2024?

La Presse Canadienne

TORONTO – Pour Ottawa, ça fait quatre saisons.

À Edmonton, trois.

En Saskatchewan, deux.

Poursuivre leur séquence sans participation aux éliminatoires est la dernière chose que ces équipes veulent en 2024.

Elles ont toutes les trois beaucoup à prouver, certaines plus que d’autres.

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Les Roughriders sont probablement l’équipe qui a le plus de pression, en raison de l’attention que leurs mauvaises performances génèrent.

Toutefois, à l’interne, l’entraineur-chef Corey Mace préfère tempérer les attentes. Il désire seulement que son équipe soit beaucoup plus compétitive que l’an dernier.

Mace admet qu’il est difficile de prédire si un retour en force est possible avant de voir ce qu’il a sous la main au camp d’entrainement.

Cela ne veut pas dire que Mace ne désire pas avoir du succès immédiatement. Il est toutefois conscient que de prédire une telle chose ajoute une pression sur son équipe.

Rien ne sert de commencer à penser au championnat avant d’avoir rencontré sa formation au complet.

On peut toutefois s’attendre à voir les Riders se battent pour une place en éliminatoires. Si le quart-arrière Trevor Harris demeure en santé et que l’argent investi en AJ Ouellette, Jermarcus Hardrick, Jameer Thurman, Malik Carney et bien d’autres porte ses fruits, on pourrait assister rapidement à un revirement de situation.

Oui, Corey Mace et le coordonnateur offensif Marc Mueller ont beaucoup à prouver pour montrer qu’ils méritent leur poste.

Mais c’est au directeur général Jeremy O’day de prouver qu’il a engagé les bonnes personnes et mis sur pieds une formation solide.

Malgré tout, on peut dire qu’Ottawa et qu’Edmonton ont beaucoup plus à prouver.

La sécheresse d’Ottawa dure depuis plus longtemps, mais ça sera seulement la deuxième saison complète de Bob Dyce en tant qu’entraineur-chef, et il a apporté des changements aux membres de son personnel. Le nouveau coordonnateur offensif, Tommy Condell, tentera de prouver qu’il appartient encore à l’élite après s’être fait mettre de côté à Hamilton, pendant que Scott Milanovich gravissait les échelons.

Condell aura sous la main un grand nombre de quarts-arrière, après qu’Ottawa eu fait les manchettes en mettant sous contrat l’ancien substitut des Blue Bombers, Dru Brown. Avec Dustin Crum, Tyrie Adams et Jeremiah Masoli, il en est à se demander qui Condell choisira pour mener son attaque.

Masoli jouait pour les Tiger-Cats quand Condell, alors coordonnateur offensif, avait réussi à mener Hamilton à plus d’une présence à la Coupe Grey.

À la défense, Adarius Pickett représente la grosse acquisition du ROUGE et NOIR. Pickett est un secondeur qui peut réaliser de gros jeux, choses qui manquaient à Ottawa l’an dernier. Oui, Lorenzo Mauldin IV était une machine à sacs, mais l’habileté de Pickett à créer des revirements est quelque chose de nouveau pour Ottawa.

Ottawa se doit de faire plaisir à sa base de partisans, qui a démontré beaucoup de patience dans les dernières années.

En dépit de tout cela, les Elks d’Edmonton sont, en fin de compte, l’équipe qui a le plus à prouver en 2024, autant sur le terrain que dans les bureaux administratifs.

Il n’y a eu aucun changement aux opérations football du club.

Chris Jones a joui d’une grande marge de manœuvre pour redresser l’équipe, mais à l’aube de sa troisième saison, le moment est venu de participer aux éliminatoires.

À Edmonton, on espère voir Jones réaliser le même exploit qu’il a déjà réussi en Saskatchewan. Les Riders sont passés de cinq, à 10, puis à 12 victoires pendant les trois saisons durant lesquelles il a occupé les postes de directeur général et d’entraineur-chef de l’équipe.

Après une saison de quatre victoires en 2022, les Elks ont récidivé avec une stagnation frustrante en 2023, finissant aussi la campagne avec une maigre récolte de quatre victoires.

Jones se retrouvait déjà sur la sellette en 2023, mais avec l’équipe qui est maintenant à la recherche d’un nouveau propriétaire, la pression vient de monter d’un cran.

En plus de prouver aux partisans qu’il est l’homme de la situation, Jones devra maintenant faire de même avec l’arrivée potentielle d’un nouveau propriétaire.

Mcleod Bethel-Thompson doit prouver qu’il peut à nouveau être ce quart-arrière qui a mené la Ligue au chapitre des verges par la passe en 2022.

Le receveur Eugene Lewis doit prouver que son imposant contrat, signé en 2023, en vaut la peine.

Une ligne défensive extrêmement jeune doit prouver qu’elle peut atteindre les quarts-arrière adverses.

Le nouveau coordonnateur défensif Jason Shivers doit prouver qu’il peut mener une unité défensive dans la LCF, après deux saisons décevantes en Saskatchewan.

La saison 2024 pourrait être le théâtre d’un changement majeur de l’identité des Elks en tant qu’organisation, et plusieurs personnes tenteront de prouver qu’elles méritent un contrat en 2025.

D’après une chronique de Jamie Nye publiée sur CFL.ca.