5 juin 2023

Livre de jeux en main, Plamondon profite de son séjour avec les Alouettes

MontrealAlouettes.com

MONTRÉAL – Vous savez ce qu’on dit à propos de ces moments où l’on s’amuse. Sabrina Plamondon a profité de son séjour au camp d’entraînement des Alouettes de Montréal, et elle a réellement l’impression que les journées ont défilé aussi rapidement qu’un receveur qui sprinte en ligne droite vers la zone des buts.

Plamondon s’est immergée dans tout ce qui touche au football avec les Alouettes en tant que participante au programme Femmes au football, présenté par KPMG, et elle a énormément apprécié son expérience.

« C’était incroyable », a indiqué la jeune femme de 26 ans originaire de Québec. « C’est déjà la fin. Je ne savais pas que le temps avait passé aussi vite. »

L’ancienne joueuse de rugby des Carabins de l’Université de Montréal s’est jointe aux Alouettes à temps pour le repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF), au début du mois de mai, et elle œuvre au sein de l’équipe depuis, apprenant les rouages des services administratifs du club. Elle a suivi un cours accéléré dans ce monde, mais pas seulement dans celui-ci. Ayant eu la chance de participer à un camp d’entraînement de football professionnel, Plamondon a entrepris de lancer sa ligne dans autant d’étangs de football que possible.

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« Je suis arrivée en me disant que je voulais apprendre le plus possible », a confié Plamondon, qui détient un diplôme en finances et qui est sur le point de terminer sa maîtrise en génie industriel.

Elle a touché à toutes les sphères possibles avec les Alouettes, et elle est reconnaissante d’avoir eu la chance d’apprendre un large éventail de notions au cours des dernières semaines.

« Nous avons un nouveau président, un nouvel entraîneur, un nouveau propriétaire », dit-elle. « Voir d’aussi près comment ils jetaient les bases de cette nouvelle ère du football à Montréal était super intéressant. »

« Pour moi, c’était une excellente occasion d’apprendre », a-t-elle ajouté. « J’essayais d’être une éponge avec tous ceux que je pouvais rencontrer. »

Et elle a rencontré beaucoup de monde. Peut-être tout le monde même. Relevant d’Éric Deslauriers, le directeur principal des opérations football de l’équipe, ainsi que d’Allyson Sobol, la gestionnaire des opérations football du club, Plamondon s’est familiarisée avec les principes de gestion des contrats et avec la logistique opérationnelle de l’équipe tout en voyant, par l’intermédiaire de Sobol, quelles possibilités pourraient se présenter par la suite.

« Je relève directement d’Allyson Sobol, ce qui est formidable parce que c’est une autre femme dans le football », a déclaré Plamondon. « Donc, voir un modèle juste en face de moi, c’est génial. »

L’une des grandes révélations, dit Plamondon, a été de comprendre comment les aspects financiers et commerciaux d’une équipe de football ont un impact sur les décisions quant à la composition de cette équipe.

Les Alouettes ont été très accommodants; Plamondon s’est ainsi rapidement sentie à l’aise. « Je pose beaucoup de questions et je suis un peu curieuse », a-t-elle dit. « Donc, pour moi, c’est un mélange parfait. »

Au cours de son passage avec les Alouettes, Sabrina Plamondon a touché à autant d’éléments de l’organisation qu’elle a pu (MontrealAlouettes.com)

Au-delà de ce qu’elle a appris avec les services administratifs, Plamondon a fait le tour de quelques autres domaines, certains qui la rapprochent un peu plus de l’action. « J’ai aidé les employés du département de vidéo pendant le match », a-t-elle déclaré en parlant du match préparatoire de la semaine B à Ottawa. « Et j’ai également pu aider les employés du département des communications. »

Elle a également passé du temps avec les entraîneurs, réalisant un coup fumant en cours de route. « J’ai le livre de jeux offensifs entre les mains », a-t-elle dit, un peu triomphalement. « Et de temps en temps, je le lis. »

Bien que Plamondon soit enthousiasmée par son avenir dans le monde du football, elle ne peut pas dire exactement quel chemin elle empruntera. Il semble, en fait, qu’elle soit ouverte à un certain nombre de directions possibles, mais son expérience le soir du repêchage avec les Alouettes pourrait donner un aperçu de l’endroit où elle finira par se retrouver.

« J’aimerais travailler dans un poste des services administratifs », a-t-elle confié. « Mais je ne sais pas encore lequel. Ce que j’aimerais pouvoir faire, à un moment donné, c’est de prendre la décision en ce qui a trait au recrutement d’un joueur. J’aimerais pouvoir effectuer le repêchage pour une organisation. »

Alors que son expérience au camp d’entraînement des Alouettes tire à sa fin, Plamondon réfléchit à ce qu’elle aime dans le football, en particulier la fusion des talents et des personnalités de tant de personnes de tant d’horizons afin de réussir. Cela n’a été cimenté que par son séjour avec les Alouettes.

« Le football, ce sont 45 personnes, et chacun a un rôle spécifique à jouer dans une victoire », a-t-elle dit à propos des joueurs sur le terrain. « Mais il y a tellement d’autres éléments dans la façon de créer une culture gagnante dans le football, et c’est l’une des choses qui m’a vraiment intéressée. Un sport où il y a tellement de combinaisons nécessaires pour créer une culture gagnante. »

Plamondon est l’une des neuf femmes qui ont participé au programme Femmes au football – une dans chaque équipe de la LCF. Alors que le programme termine une deuxième année couronnée de succès, Plamondo dit qu’elle peut se porter garante de sa valeur et qu’elle encouragerait les femmes à postuler lorsque le programme amorcera sa troisième année, en 2024.

« Je leur dirais que si elles sont passionnées, que si elles sont persistantes, il suffit de saisir l’opportunité et d’essayer d’apprendre autant que possible », a-t-elle dit.

S’immerger dans l’expérience à portée de main semble être quelque chose que Sabrina Plamondon maîtrise plutôt bien, et elle a quelques conseils simples pour celles et ceux qui veulent apprendre ou explorer de nouveaux horizons.

« Demandez-le », dit-elle. « Les gens sont prêts à partager. »

Gageons que c’est de cette manière qu’elle a réussi à mettre la main sur le livre de jeux offensifs.

D’après une chronique de Don Landry publiée sur CFL.ca.